Seillans

Tekst op het bord met de geschiedenis van Seillans (foto 160250):

Cinq cents ans avant JC, une petite tribu celto-ligure, les Sallyens, s'établit sur le haut saillant triangulaire ayant servi depuis déjà longtemps de campement aux chasseurs primitifs. À l'origine Seillans était donc un camp entouré de très grosses pierres. Ce petit oppidum celto-ligure demeura à l'écart de établissement des Grecs en bordure des côtes. Par la suite, les Massaliotes créèrent un comptoir commercial à Fréjus ayant des rapports avec les descendants des Sallyens. Les Romains s'établirent tout autour de l'emplacement actuel du village.

Les vétérans occupèrent des “villas” à la Bégude, à Pré-Claux, à Rapiamus. Vers le V^ème siècle, Seillans, appelé alors “Agro Ciliano” puis “Sillonem” ou encore “Cilianum” était possession gallo-romaine de la famille Coelia. Puis les moines de l'Abbaye Saint-Victor de Marseille, héritiers de Saint-Cassien, étendirent leur domination sur notre région et mirent en valeur de nombreuses terres. Une première chapelle fut créée ou se trouve actuellement Notre-Dame de l'Ormeau tandis qu'un ensemble fortifié constitué de palissades succédait à l'oppidum primitif. Mais en 476 l'Empire romain d'Occident s'effondre et les Barbares envahissent la Provence. Les moines de l'Abbaye Saint-Victor abandonnent la région vouée à l'anarchie. Au IX^ème siècle puis au X^ème, le pays souffre des invasion sarrasines. Partis de la côte et de la région des Maures, les Arabes dévastent Seillans qui est reconstruit au XII^ème siècle alors que Saint-Vistor essaie de revenir dans la région. Mais les défenseurs locaux de Seillans pendant les invasions ont supplanté les moines et s'érigent en seigneurs. Un château, une tour et les premiers remparts sont construits, constituant une première enceinte. L'église est érigée également.

Au XII^èmec, un second rempart est établi rue de la Boucherie avec une poterne face à la Mairie actuelle.

La lutte entre les divers seigneurs locaux permet à la Communauté seillanaise d'avoir rapidement une relative autonomie. Notre-Dame de l'Ormeau est reconstruit et Seillans a alors une troisième enceinte.

La Communauté exerce désormais la gestion des intérêts locaux, administrée par deux Consuls élus chaque année par l'ensemble des chefs de famille affouagés.

Pendant les guerres de Religion, Seillans ne prend position ni pour les Catholiques ni pour les Protestants mais souffre cruellement du passages des divers troupes. Son château est alors détruit. Au XVII^e, pendant la guerre de Trente Ans, Seillans demeure sous la menace espagnole et le passage des troupes est incessant, ce qui entraîne misère et disettes. Pendant la guerre de la Ligue d'Augsbourg, de 1688 à 1697 la lutte contre le duc de Savoie touche notre village qui est dévasté. Il en est de même lors de la guerre de Succession d'Espagne, de 1701 à 1714 puis, au XVII^e siècle pendant la guerre de Succession d'Autriche. Seillans connaît alors l'occupation austo-sarde.

La Révolution française est fortement ressentie à Seillans où la lutte entre royalistes et républicains est très vive.

Après le Premier Empire, Seillans s'industrialise au XIX^e siècle. crée un réseau routier remarquable et connaît même un renouveau grâce au chemin de fer.

Et à l'ère du monde moderne notre village s'ouvre de façon déterminée aux exigences nouvelles de l'agriculture, du commerce et du tourisme.

Le blason de Seillans, enregistré en vertu d'un édit royal de 1696 est : “de geule avec une bande d'argent, chargé du mot Seillans, en sable”.

Le blason municipal est : “de geule à un croissant contourné d'argent, avec trois étoiles de même”.

Seillans comptait 1700 habitants en 1765, 2200 sous la Révolution et un peu plus de 1600 deux cents ans plus tard.